Alone in the Dark 4

Alone in the Dark 4: The new nightmare

Annoncé depuis 3 ans, Alone in the Dark 4, comme on l'appelle de manière simplifiée, est enfin terminé et prêt à jouer. L'arrière-petits-fils du premier jeu d'aventure horrifique a hérité de la lourde tâche de ne pas faire honte à son illustre ancêtre. Après une très longue absence et l'arrivée de pas à pas mal de titres de la même catégorie comme les Resident Evil, Infogrames essaie de rendre à Cesar ce qui lui appartient et nous propose un quatrième opus d'Alone In The Dark qui risque de vous faire frémir.
Vous incarnerez l'un des deux perso mis a votre disposition. Soit E. Carnby, le chasseur des ténèbres, soit A.Cédrac, une simple anthropologue. Comme le proposent déjà quelques grands classique du Survival Horror, il sera possible de parcourir deux fois le jeu selon que l'on choisit de faire la route avec Carnby ou Aline. Deux scénarios qui se recoupent et se complètent pour se plonger à fond dans l'aventure glauque qui vous attend sur Shadow Island. La difficulté change avec chaque personnage puisque la jeune femme commence son périple sans arme et que son lieu de départ est différent de celui de notre héros.
Coté graphismes Alone In The Dark : The New Nightmare est particulièrement bien servis. Outre les superbes jeux de lumières liées entre autre à l'usage de la lampe qui occasionne des effets dynamiques sur les décors précalculés, on a le droit à des cinématiques de toute beauté et à un niveau de détail des texture magnifiques. Le système des trois plans de décors à l'éclairage différent (obscurité, sous la torche, lumière allumée) offre une qualité visuelle stupéfiante. On notera que le jeux est en 3D avec des décors en 2D. Les décors sont sombres et lugubres mais vous avez a votre disposition une lampe torche ma foi des plus utile: elle fait apparaître en sur brillance les objets importants du décor et les passages secrets, fait fuir certaines créatures. De plus, passer le faisceau de la torche dans les couloirs ensanglantés, sur les meubles poussiéreux ou dans une cave désaffectée est un régal pour les yeux. De même, allumer les lampes usées du manoir donnent à certains environnement une lumière blafarde qui met mal à l'aise et franchement froid dans le dos. Le design et l'architecture des bâtiments et de tous les objets sont eux aussi admirables de précision et de finesse. Dommage que les angles de vues, étudiés pour rendre l'exploration la plus angoissante possible, ne sont pas toujours adaptés et deviennent parfois un handicap au niveau du gameplay. En effet, les prises de vues gènes considérablement la visées au cours des combats
Côté sons, là encore c'est un pur régal puisque les nombreux effets renforcent un peu plus l'atmosphère tendue de ce soft et jouent pleinement leur rôle aux côtés de musiques angoissantes et des voix globalement très soignées.

Tension et émotion sont au rendez-vous et votre progression se fera dans une atmosphère d'angoisse permanente et qui vous fera sursauter à chaque apparition de monstre. Alone in the Dark remplit donc son contrat car il réussit à placer le joueur dans un climat d'angoisse constant. Le fait d'être constamment dans l'obscurité et de chercher toujours quelque chose qui bouge participe à cette ambiance. Quant aux coups de flippe, ils sont provoqués par une ficelle classique mais efficace du genre : les ennemis apparaissent tout à coup sans prévenir et foncent directement sur le héros: les créatures ne fondent pas toujours au moment où on s'y attend le plus rendant les effets de surprise particulièrement saisissants. Comme ces apparitions venues tout droit des enfers sont généralement accompagnées de cris effroyables et d'une musique aussi forte que soudaine, les sensations sont garanties à 100% ! On regrettera en revanche les dialogues en français (obligatoires et sans sous-titrage) qui sont tout juste corrects (hormis la voix d'Alice, très professionnelle), et qui nuisent parfois à la crédibilité de l'ensemble.
Malgré les importants moyens mis en ouvre par Darkworks, on sent qu'il manque tout de même le lissage final propre aux grosses productions japonaises: il reste quelques petits bugs gênants, les collisions ne sont pas toujours très claires, certains ennemis clignotent quand ils sont touchés, des polygones se chevauchent parfois, il arrive souvent qu'un tir n'atteigne pas sa cible pour des raisons inconnues, des objets au sol insaisissables...Mais rien de bien gênant.
Alone in the Dark : The New Nightmare est une très belle aventure qui mérite d'être vécue, seulement on en attendait peut-être davantage. Ce qui chagrine le plus, c'est le manque d'originalité dans le concept. Il n'y a pas ici de nouveauté de gameplay qui mérite d'être cité comme une heureuse innovation. Mais n'est pas à l'origine d'un genre qui veut et ce nouvel opus renoue parfaitement avec la catégorie qui commençait cruellement à manquer de renouveau. C'est désormais chose faite avec cet Alone In The Dark : The New Nightmare qui offrira de nombreuses heures d'un jeu intense et passionnant.

Annoncé depuis 3 ans, Alone in the Dark 4, comme on l'appelle de manière simplifiée, est enfin terminé et prêt à jouer. L'arrière-petits-fils du premier jeu d'aventure horrifique a hérité de la lourde tâche de ne pas faire honte à son illustre ancêtre. Après une très longue absence et l'arrivée de pas à pas mal de titres de la même catégorie comme les Resident Evil, Infogrames essaie de rendre à Cesar ce qui lui appartient et nous propose un quatrième opus d'Alone In The Dark qui risque de vous faire frémir. Vous incarnerez l'un des deux perso mis a votre disposition. Soit E. Carnby, le chasseur des ténèbres, soit A.Cédrac, une simple anthropologue. Comme le proposent déjà quelques grands classique du Survival Horror, il sera possible de parcourir deux fois le jeu selon que l'on choisit de faire la route avec Carnby ou Aline. Deux scénarios qui se recoupent et se complètent pour se plonger à fond dans l'aventure glauque qui vous attend sur Shadow Island. La difficulté change avec chaque personnage puisque la jeune femme commence son périple sans arme et que son lieu de départ est différent de celui de notre héros. Coté graphismes Alone In The Dark : The New Nightmare est particulièrement bien servis. Outre les superbes jeux de lumières liées entre autre à l'usage de la lampe qui occasionne des effets dynamiques sur les décors précalculés, on a le droit à des cinématiques de toute beauté et à un niveau de détail des texture magnifiques. Le système des trois plans de décors à l'éclairage différent (obscurité, sous la torche, lumière allumée) offre une qualité visuelle stupéfiante. On notera que le jeux est en 3D avec des décors en 2D. Les décors sont sombres et lugubres mais vous avez a votre disposition une lampe torche ma foi des plus utile: elle fait apparaître en sur brillance les objets importants du décor et les passages secrets, fait fuir certaines créatures. De plus, passer le faisceau de la torche dans les couloirs ensanglantés, sur les meubles poussiéreux ou dans une cave désaffectée est un régal pour les yeux. De même, allumer les lampes usées du manoir donnent à certains environnement une lumière blafarde qui met mal à l'aise et franchement froid dans le dos. Le design et l'architecture des bâtiments et de tous les objets sont eux aussi admirables de précision et de finesse. Dommage que les angles de vues, étudiés pour rendre l'exploration la plus angoissante possible, ne sont pas toujours adaptés et deviennent parfois un handicap au niveau du gameplay. En effet, les prises de vues gènes considérablement la visées au cours des combats Côté sons, là encore c'est un pur régal puisque les nombreux effets renforcent un peu plus l'atmosphère tendue de ce soft et jouent pleinement leur rôle aux côtés de musiques angoissantes et des voix globalement très soignées.
Tension et émotion sont au rendez-vous et votre progression se fera dans une atmosphère d'angoisse permanente et qui vous fera sursauter à chaque apparition de monstre. Alone in the Dark remplit donc son contrat car il réussit à placer le joueur dans un climat d'angoisse constant. Le fait d'être constamment dans l'obscurité et de chercher toujours quelque chose qui bouge participe à cette ambiance. Quant aux coups de flippe, ils sont provoqués par une ficelle classique mais efficace du genre : les ennemis apparaissent tout à coup sans prévenir et foncent directement sur le héros: les créatures ne fondent pas toujours au moment où on s'y attend le plus rendant les effets de surprise particulièrement saisissants. Comme ces apparitions venues tout droit des enfers sont généralement accompagnées de cris effroyables et d'une musique aussi forte que soudaine, les sensations sont garanties à 100% ! On regrettera en revanche les dialogues en français (obligatoires et sans sous-titrage) qui sont tout juste corrects (hormis la voix d'Alice, très professionnelle), et qui nuisent parfois à la crédibilité de l'ensemble. Malgré les importants moyens mis en ouvre par Darkworks, on sent qu'il manque tout de même le lissage final propre aux grosses productions japonaises: il reste quelques petits bugs gênants, les collisions ne sont pas toujours très claires, certains ennemis clignotent quand ils sont touchés, des polygones se chevauchent parfois, il arrive souvent qu'un tir n'atteigne pas sa cible pour des raisons inconnues, des objets au sol insaisissables...Mais rien de bien gênant. Alone in the Dark : The New Nightmare est une très belle aventure qui mérite d'être vécue, seulement on en attendait peut-être davantage. Ce qui chagrine le plus, c'est le manque d'originalité dans le concept. Il n'y a pas ici de nouveauté de gameplay qui mérite d'être cité comme une heureuse innovation. Mais n'est pas à l'origine d'un genre qui veut et ce nouvel opus renoue parfaitement avec la catégorie qui commençait cruellement à manquer de renouveau. C'est désormais chose faite avec cet Alone In The Dark : The New Nightmare qui offrira de nombreuses heures d'un jeu intense et passionnant.
	Plus: Réalisation technique. L'ambiance oppréssante. Moins: Aucun! Intéret:96%