Anachronox

Attendu depuis des lustres le dernier-né de Ion Storm ou plutôt de la branche Dallas, qui a sué sang et eau pour mettre au monde deux projets de triste mémoire : Daikatana et Dominion (ce dernier ayant vite disparu des mémoires d'ailleurs). Anachronox est un jeu bizarre qui ne convaincra pas les amateurs d'action et les joueurs impatients. Gameplay et réalisation sont ici relégués au second plan, au profit d'une immersion totale dans un univers futuriste glauque et gigantesque. Dans un futur lointain, à mi-chemin entre Le Cinquième Elément et Blade Runner qui n'est pas sans rappeler non plus l'ambiance d'un Nomad Soul, Anachronox est un jeu vraiment pas comme les autres, malgré ses nombreux défaut, que l'on verra dans les prochains paragraphes, Anachronox est l'une des expériences les plus dépaysantes et les plus vivantes qui aient atterri sur nos disques durs depuis plusieurs mois. Le scénario va se dérouler de manière tout à fait imprévisible au fur et à mesure du déroulement des événements. L'un des points forts du jeu est que les concepteurs ont particulièrement soigné l'univers d'Anachronox, de sorte que les mondes que l'on découvre étonnent par leur taille immense, leur complexité, le nombre de gens qui les peuplent et les choses qu'il est possible d'y découvrir. L'univers de science-fiction (gigantesque) imaginé par Hall est bourré d'idées originales et conçu avec un souci maniaque du détail. Les personnages principaux ont de la consistance. Les PNJ (très nombreux) contribuent à rendre cet univers vivant et à donner au joueur l'envie d'explorer et l'envie d'être curieux. Enfin, les dialogues (hilarants) rappellent les meilleurs moments des aventures LucasArts (on pense, en particulier, à Monkey Island et à Day of the Tentacle). Anachronox est le nom d'une ville-planète, une mégalopole perdue au beau milieu de l'univers, une cité rongée par le vice et la décadence. Là, les honnêtes gens n'ont pas leur place, et il faut être fort pour s'y faire un nom. Il est ainsi possible à tout moment d'oublier le fil conducteur de l'intrigue pour aller flâner dans les rues de tel ou tel quartier, parler avec les autochtones et résoudre l'une des nombres quêtes annexes que comporte le jeu. Vous y incarnerez Sly Boots, un détective privé réduit à l'état d'épave qui sait tout juste crocheter une serrure. En fait, les concepteurs d'Anachronox ont visiblement eu envie de nous faire découvrir leur univers. Mais du coup, le jeu lui-même, un mélange de jeu d'aventure classique et de jeu de rôle à la Japonaise, semble être un peu passé en second. La joabilité est simplistes( eh Chita tu veux jouer), les graphismes en legos ( le moteur du jeu est celui de quake 2)et les voix en anglais( le jeu étant tout simplement injouable pour quelqu'un qui ne comprendrait pas la langue de Shakespeare).

Attendu depuis des lustres le dernier-né de Ion Storm ou plutôt de la branche Dallas, qui a sué sang et eau pour mettre au monde deux projets de triste mémoire : Daikatana et Dominion (ce dernier ayant vite disparu des mémoires d'ailleurs). Anachronox est un jeu bizarre qui ne convaincra pas les amateurs d'action et les joueurs impatients. Gameplay et réalisation sont ici relégués au second plan, au profit d'une immersion totale dans un univers futuriste glauque et gigantesque. Dans un futur lointain, à mi-chemin entre Le Cinquième Elément et Blade Runner qui n'est pas sans rappeler non plus l'ambiance d'un Nomad Soul, Anachronox est un jeu vraiment pas comme les autres, malgré ses nombreux défaut, que l'on verra dans les prochains paragraphes, Anachronox est l'une des expériences les plus dépaysantes et les plus vivantes qui aient atterri sur nos disques durs depuis plusieurs mois. Le scénario va se dérouler de manière tout à fait imprévisible au fur et à mesure du déroulement des événements. L'un des points forts du jeu est que les concepteurs ont particulièrement soigné l'univers d'Anachronox, de sorte que les mondes que l'on découvre étonnent par leur taille immense, leur complexité, le nombre de gens qui les peuplent et les choses qu'il est possible d'y découvrir. L'univers de science-fiction (gigantesque) imaginé par Hall est bourré d'idées originales et conçu avec un souci maniaque du détail. Les personnages principaux ont de la consistance. Les PNJ (très nombreux) contribuent à rendre cet univers vivant et à donner au joueur l'envie d'explorer et l'envie d'être curieux. Enfin, les dialogues (hilarants) rappellent les meilleurs moments des aventures LucasArts (on pense, en particulier, à Monkey Island et à Day of the Tentacle). Anachronox est le nom d'une ville-planète, une mégalopole perdue au beau milieu de l'univers, une cité rongée par le vice et la décadence. Là, les honnêtes gens n'ont pas leur place, et il faut être fort pour s'y faire un nom. Il est ainsi possible à tout moment d'oublier le fil conducteur de l'intrigue pour aller flâner dans les rues de tel ou tel quartier, parler avec les autochtones et résoudre l'une des nombres quêtes annexes que comporte le jeu. Vous y incarnerez Sly Boots, un détective privé réduit à l'état d'épave qui sait tout juste crocheter une serrure. En fait, les concepteurs d'Anachronox ont visiblement eu envie de nous faire découvrir leur univers. Mais du coup, le jeu lui-même, un mélange de jeu d'aventure classique et de jeu de rôle à la Japonaise, semble être un peu passé en second. La joabilité est simplistes( eh Chita tu veux jouer), les graphismes en legos ( le moteur du jeu est celui de quake 2)et les voix en anglais( le jeu étant tout simplement injouable pour quelqu'un qui ne comprendrait pas la langue de Shakespeare).
Les concepteurs ont rajouté un grand nombre de mini-jeux tout au long de la quête. L'utilisation de certaines compétences (crocheter une serrure ou forcer un port d'ordinateur) nécessite ainsi la résolution de petits casse-têtes. Un appareil photo permet de collectionner les secrets pour gagner de l'expérience supplémentaire. Enfin, à certains moments, le jeu propose carrément des phases arcade, shoot'em up ou course de hors-bord, par exemple. Cela dit, même si ces séquences apportent de la variété au gameplay, leur très faible niveau de difficulté les rend anecdotiques. On le voit, Anachronox est un jeu qui se destine à un public bien précis. S'il faut être patient et apprécier l'univers glauque et futuriste du jeu, il faut aussi aimer davantage l'exploration que l'action. Et si les affrontements sont bien présents, le système de combat en surprendra plus d'un. Avec des duels au tour par tour, les combats possèdent une dimension stratégique qui se complexifie au fur et à mesure que les personnages acquièrent de nouveaux pouvoirs. Si les scènes de combat sont un peu mollassonnes, les mouvements incroyables de la caméra qui se déchaîne pour l'occasion dynamisent un peu tout cela. En fait, l'impression qui domine après avoir longuement joué à Anachronox, c'est que toute la partie jeu est "mini". "Mini" jeu d'aventure, "mini" jeu de rôle, "mini" système de combats… tous ces éléments ne semblent être là que dans un seul but : amener le joueur à partir à la découverte de cet univers. Du coup, les joueurs attendant un gameplay solide et de vraies énigmes resteront peut-être sur leur faim. Mais qu'importe, puisque Anachronox n'est pas fait pour eux. Anachronox, c'est un univers riche et passionnant créé par un authentique dingo au cerveau débordant d'idées. Personnellement j'ai adoré, la note n'est donc pas très objectif. Aragorn
	Plus: L'univers Moins: Gameplay Intéret:87%